Les temps sont durs pour les mélomanes : plus de disquaires, plus de concerts ni festivals cet été… Profitons néanmoins de cette période pour se replonger dans des classiques du rock avec cette playlist mêlant aussi des petites pépites plus récentes, comme la nouvelle chanson des Stones…

Living In A Ghost Town – The Rolling Stones (2020)

Les Stones n’avaient pas livré de nouvelles chansons depuis douze ans. Ils se sont rattrapés le 23 avril, en présentant le superbe Living In A Ghost Town. Ecrit un an avant les événements dus au coronavirus, ce titre est étrangement prémonitoire. Une ville fantôme, une solitude pesante, un isolement qui n’en finit pas… Living In A Ghost Town résume notre période et pourrait être l’hymne de notre génération. La mélodie, soulignée par moments par des chœurs discrets, est hypnotisante. La chanson est un savant mélange de léger psychédélisme, son moderne, sublime blues et d’un moment typiquement stonien dont on n’osait à peine rêver depuis tant d’années… Mick Jagger, Keith Richards, Charlie Watts et Ron Wood frappent fort pour ce retour particulier, et prouvent encore une fois, que les piliers du rock n’ont pas dit leur dernier mot, pour notre plus grand plaisir…
A titre personnel, cette chanson est sortie le jour de mon anniversaire, je ne pouvais pas espérer meilleur cadeau !

Roadhouse Blues –The Doors (1970)

Ce grand classique des Doors nous emmène à la toute fin des années 60, où les beatnicks, les hippies et les bikers américains parsèment les routes. Pour s’évader en restant chez soi, rien de tel que Roadhouse Blues.

Sunny Afternoon – The Kinks (1966)

Véritable ode à la paresse, ce chef d’œuvre des Kinks prône la détente au soleil, une bière à la main. Nous autres confinés pourrions respecter à la lettre les paroles de cette sympathique chanson, dans un jardin pour les plus chanceux, ou dans un canapé prêt de la fenêtre. Dans notre malheur, savourons au moins le temps estival…

Modern Love – David Bowie (1983)

L’un des meilleurs antidotes contre la déprime est assurément David Bowie. Pétillant et dansant, son titre Modern Love donne immédiatement le sourire. L’album Let’s Dance sur lequel elle se trouve, est familial et lumineux, et donc idéal pour égayer cette période.

Whatever – Oasis (1994)

La voix désinvolte de Liam Gallagher affirme chanter et faire ce qu’il veut. A condition de rester chez soi évidemment pourquoi ne pas faire sienne cette devise durant cette période ? Oublier la contrainte du confinement en appelant ses amis les plus proches, en se replongeant dans de vieux disques, en se remettant à la guitare, en découvrant des classiques du cinéma, en lisant des chefs d’œuvres de la littérature qui séjournaient depuis des mois sur une étagère… Voir cette période comme une occasion de se cultiver peut être une alternative réjouissante à la morne répétition des jours !
Pour revenir à nos chers Gallagher, les disques d’Oasis nous emmènent au Manchester des années 90, où la britpop commençait à percer sur la scène rock. Réécouter leurs disques permet de voyager trente ans en arrière, où l’impertinence et la créativité d’Oasis étaient alors à leurs sommets.

Lonely Boy – The Black Keyes (2011)

L’entrain de Lonely Boy donne immédiatement envie de danser, même en solitaire comme le rappelle le titre. Prenons exemple sur le danseur survolté de son clip d’une efficacité géniale.

Three Little Birds – Bob Marley (1977)

Petite exception de cette playlist, Three Little Birds n’est pas une chanson de rock. Mais je ne pouvais pas résister à l’envie de glisser dans cette liste ce merveilleux message d’espoir. Rien de tel que les chefs d’œuvre de reggae du maitre Marley pour éclairer ses journées et les rendre plus positives. « Don’t worry, every little thing gonna be alright »

So Lonely – Police (1978)

Pour certains, ce titre représente bien le confinement… So Lonely, l’une des plus célèbres chansons de Police, n’est pourtant pas si triste malgré ces paroles mélancoliques. Les accords empruntés à No Woman No Cry de Bob Marley et le mélange funk-reggae rendent cette chanson pêchue et entrainante.

Don’t Stop Me Now – Queen (1978)

Une étude scientifique de 2015 a prouvé que cette chanson est celle qui rend le plus heureux, voire même euphorique. Son tempo rapide de 150 battements par minute, ses paroles positives et sa tonalité majeure rendraient immédiatement de bonne humeur et surtout, idéal pour s’égosiller en famille

Alright – Supergrass (1995)

Les compères de Supergrass ont eu l’intelligence de ne pas se prendre au sérieux. Son clip décalé et sa joie communicative font d’Alright une véritable bulle de bonheur.

Fluorescent Adolescent – Arctic Monkeys (2007)

Fluorescent Adolescent est une de ses chansons impertinentes et folle dont les talentueux Arctic Monkeys ont le secret. Réjouissant et dansant, ce titre a le défaut des chansons parfaites : être trop court.

The End Has No End – The Strokes (2003)

Lorgnant sur le punk dans les refrains, le titre de cette pépite des Strokes peut résumer le confinement. Pour ceux qui commencent à trouver le temps long, The End Has No End, pourrait être un antidote à l’ennui ainsi qu’une invitation à (re)découvrir la superbe discographie de ce groupe qui a opéré son grand retour en 2020.

Sultans Of Swing – Dire Straits (1978)

Je me devais de glisser un titre de Dire Straits dans cette liste… et quel titre ! Ce n’est pas hasard que j’ai choisi Sultans Of Swing, mais parce qu’il s’agit de la chanson que j’écoute dès que tout va mal (à ce sens, il est drôle de voir que la traduction de « Dire Straits est « être dans la merde »). Le brillant solo final de Mark Knopfler qui a inspiré plus d’un guitariste par son rythme trépidant et sa maitrise parfaite est si monumentale que l’on oublie un instant tout le reste.

En bref
J’espère que cette modeste playlist égayera votre confinement, n’hésitez pas à la compléter en commentaires !
Portez-vous bien et restez chez vous 🙂

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