Immense succès des Eagles, la chanson Hotel California reste, plus de quarante ans après sa sortie, un monument du rock, en partie pour son sublime solo de guitare. Mais la chanson reste-t-elle aussi belle lorsqu’on sait la véritable identité de cet hôtel ?

Des paroles ambiguës et différentes interprétations

En regardant de plus près les paroles, on s’aperçoit très vite qu’Hotel California n’est pas une simple ballade nostalgique. L’endroit décrit serait une sorte de prison dorée dont la gérante serait une sorte de gourou. Personne ne s’échappe, les locataires seraient « des prisonniers de leur plein gré ». Ils dansent pour oublier des souvenirs, ou pour s’en remémorer d’autres. Le narrateur ne sait pas encore si cet endroit est le paradis ou l’enfer… Cette histoire a donné lieu à de nombreuses interprétations dont voici les plus célèbres :

  Hotel California chanterait la perte d’innocence, ancrée dans cette période d’excès des années 1970 aux Etats-Unis. La musique de l’époque et le talent des musiciens seraient étouffés par l’immense industrie. Les artistes seraient alors ces fameux prisonniers dont parle la chanson.

  Une autre hypothèse est plausible : l’hôtel serait un centre de désintoxication. L’établissement serait réputé parmi les rockeurs pour tenter de soigner différentes addictions comme les drogues dures ou l’alcool. Ces dépendances seraient personnifiées par une femme citée au début de la chanson. Pour ma part, les deux versions semblent cohérentes bien que la dernière soit la plus connue.

   L’Hotel California n’est peut-être pas une « lovely place » comme le suggère ironiquement Glenn Frey ?

Lien YouTube de la chanson, à (ré)écouter :
https://youtu.be/EqPtz5qN7HM

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